Le BlogSexualité

Ces hommes et Moi 

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Chers lecteurs,

En ce moment de ma vie où tout me semble confus, je me permets de vous écrire et de vous faire part de ce scénario qu’est devenue ma vie sentimentale, ou plutôt… ma vie sexuelle. Je me suis réveillée ce matin, souriante et prête à affronter une nouvelle journée. Malheureusement, à la vue de mon lit vide, j’ai compris que j’avais besoin de changement ; j’avais besoin d’un homme dans ma vie. J’ai donc pensé à téléphoner à quelqu’un pour qu’on aille prendre un petit déjeuner mais un deuxième nom m’est venue en tête puis un troisième, un quatrième, et encore d’autres noms. Mon répertoire débordait de noms, ma poubelle de préservatifs, mon lit de souvenirs et ma vie d’hommes…

Il s’appelait … à dire vrai, son véritable nom m’échappe. Sur mon téléphone, il est nommé « Tara’s Sex ». On se connaissait depuis plusieurs années ou plutôt on avait l’habitude de se croiser. On a plusieurs amis en commun. Ce soir-là, avec mes copines, on s’amusait à une soirée, et il ne cessait pas de me faire des avances. L’alcool était présent, l’envie s’installait, le moment était propice et nos deux corps étaient disposés. J’ai donc surveillé mes amies et j’ai laissé parler mon envie. Dans sa voiture, il m’a fait jouir. Le temps était contre nous, mais le plaisir était avec nous. Au début, je ne vais pas vous mentir, je trouvais l’équipement fort petit, mais il m’a démontré qu’il s’avait comment s’en servir et par-dessus tout comment me faire en redemander. Je me suis donc amusée et il n’était que le premier de la liste.

Avec le deuxième partenaire, par contre, l’expérience a été différente. Comme toute femme sûre d’elle, je me suis imposée chez lui. Il ne s’attendait pas à me voir et surtout, on se connaissait à peine. Assis sur le divan, je l’aguichais. Il avait rapidement compris ce que mon corps demandait et comment il le voulait. Capricieux, il avait décidé de me faire languir. Il a donc commencé par m’offrir un verre de vin que j’ai savouré. Lui, il prenait plaisir à me regarder et à remplir mon verre. Tout ce dont je me souviens le lendemain, c’est que les gémissements étaient au rendez-vous ! Il avait su utiliser sa langue avec précision et une grande délicatesse. Elle tournait, léchait, tournait et me faisait gémir. Il faisait de mon sexe sa propriété ; il le touchait, le caressait et l’excitait. Le va et vient était rapide, sauvage mais délicieux. J’étais comblée. Malgré tout, mon corps en réclamait encore plus et trois semaines plus tard vint le troisième.

Lui ! Oh mon Dieu … lui ! Tout le monde le connaissait mais n’osait jamais l’approcher, ou plutôt ne laissait rien paraitre. Moi, par contre, je n’ai pas hésité et son numéro de téléphone fut rapidement un de plus dans mon répertoire. Je ne m’attendais pas à ce que mon attirance pour lui prenne l’exclusivité, mais lorsqu’il m’a demandé de me mettre nue et d’être à sa merci, je n’ai pas réfléchi. Il m’embrassait, je gémissais ; il me caressait, je gémissais et lorsque son sexe a remplacé ses doigts, je n’ai eu qu’une simple réflexion, me cambrer et le laisser me posséder. Un amant merveilleux ! Je vais être sincère avec vous et vous confier que je n’arrive toujours pas à me le sortir de la peau. Mercredi encore, je n’ai pas pu refuser sa dernière invitation. Assise sur une chaise ce soir-là, perfide comme moi seule, je m’étais rendue chez lui sans sous-vêtement. Tout se déroula comme je l’avais imaginé. Sans me demander mon accord, son sexe s’est frayé un chemin et sans attendre, la mélodie des gémissements a commencé.

Et voilà une autre soirée où j’ai rencontré cet homme qui savait comment se rendre indispensable. Son sourire, sa voix, ses lèvres, son corps m’excitaient et me ramenaient à lui. Il prenait possession de moi sur mon lit, sur le divan, sur son lit, sur les carreaux de céramiques, contre un arbre, sur le lit de son ami ; il prenait tout simplement possession de ce corps qui dépendait de son désir et de son plaisir à lui. Je me rappelle de cet énième rendez-vous où la musique de fond n’était autre que Rêve érotique de Konpa Kreyòl. Le chanteur avait sans aucun doute raison “Je le veux, c’est mon tort et j’ai mal.” Ce jour-là, mon corps criait encore qu’il avait besoin qu’il l’écoute parce qu’il voulait qu’il le fasse frémir.

… Sans attendre, le présent m’a ramené vers vous. J’ai dû oublier mes nuits et mes caresses, mais j’ai compris que je ne pouvais vivre sans eux.

A mon réveil, ma vie me semblait incomplète car je n’avais personne avec qui la partager, avec qui la vivre et surtout à qui la raconter. Avec ce retour sur moi-même, j’ai compris que ma vie ou plutôt que mon corps ne se limitait pas. On a souvent dit qu’un seul homme pouvait faire le bonheur d’une femme, mais moi je suis convaincue qu’une série d’hommes est le meilleur quotidien que peut réclamer une femme.

Ne me demandez pas d’être comme vous et de me limiter à un homme. J’ai besoin d’expérience et de sensations diverses parce que j’ai remarqué que ma vie sexuelle était fragile et que mon histoire était fatale.

Je me présente … Je suis une femme à Hommes !

Yenniva Ménard

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