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Opinion | En guise de réponse aux accusations de Katiana Milfort

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Un article paru dans le média en ligne Ayibopost le 23 septembre 2020, titré « Qui est vraiment Katiana Milfort ? », écrit par Hervia Dorsainville, mentionne des accusations de violence conjugale que Katiana Milfort aurait subies lors de sa relation avec moi, ce que j’ai catégoriquement démenti. « Je n’ai jamais frappé Katiana Milfort, ni qui que ce soit dans la vie », avais-je précisé à la journaliste au téléphone.

Retenons pour l’histoire les propos de Pascales Solages, responsable de Nègès Mawon, relatés dans l’article. Vous avez été averti, cette histoire n’est pas si confuse que cela.

La démarche de répondre à cette affaire est importante pour moi parce qu’il y va de ma personne, de ma réputation, et de la mise en cause de toutes les valeurs auxquelles je crois et toujours défendues.

J’ai collaboré avec un ensemble d’institutions pendant longtemps, Village Santé dans le cadre du projet Zoukoutap, FOKAL, Pye Poudre, Palto Vanyan, la Compagnie ZAPPAR (Suisse), le Petit Conservatoire, le festival Quatre Chemins, En Lisant, la compagnie Siyaj (Guadeloupe), ADRECE, la Compagnie BAZOU dont je suis le responsable, et pleins d’autres structures qui ont contribué à ma formation, soutenu mes différents travaux de création. Pour tout ceci et aussi pour le respect que j’ai pour ma famille, je ne peux me résoudre à me taire. Je suis un artiste convaincu que le travail que je fais doit dénoncer. Je ne peux avoir un bon message et être un mauvais messager, de ce fait j’ai toujours entrepris mes actions avec prudence, justesse, dans le respect de ma personne et des autres.

Ma femme et moi subissons toutes formes de persécution de la part de Katiana Milfort depuis très longtemps. Elle a tout fait pour nous décrédibiliser. Elle nous accuse d’être responsables qu’elle ne trouve pas de travail, d’être à la cause du fait que beaucoup de gens n’ont pas foi en ses paroles. Elle nous accuse d’avoir distribué des tracts et un broadcast faisant croire qu’elle est folle et dangereuse, etc. Aujourd’hui viennent s’ajouter à la liste des accusations de violence conjugale.

Le 6 juillet dernier, elle a nous envoyé un mandat avec motif de menace de mort. Dossier 1593/20 P. Comme quoi nous avons raconté qu’elle essaie de nous tuer. Le parquet près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince a auditionné le dossier le 29 juillet et ce dernier a été classé sans suite pour être sans fondement. Je reprends les mots de la juge « tout est une question de jalousie ». Et si par jalousie, Katiana Milfort est prête à inventer toutes formes d’histoires, l’heure n’est plus au silence. Ma femme et moi sommes devenus des cibles pour Katiana Milfort.

Les fausses accusations et les persécutions de Katiana Milfort ne sont pas sans conséquence. Pendant longtemps, ma femme et moi avions pris la décision de ne pas répondre aux attaques de Katiana Milfort. Des attaques de toutes formes, des insultes à l’égard de ma femme, ragots, mensonges, etc.

Tout le monde sait dans quel pays on vit…

Katiana Milfort, je ne suis pas seul. Je ne l’ai jamais été. Et tous ceux et celles qui me connaissent, qui ont partagé ma vie, pourront témoigner de mon intégrité. Tous ceux et celles qui connaissent mon parcours doivent un jour dire dans leur cœur, avec conscience, que la nature m’a protégé de toi. Et tu ne détruiras pas ma réputation. Tu ne détruiras pas ma vie. Tu n’atteindras pas ma famille. Tu ne briseras pas ma carrière. JE VIVRAI !

N’ai-je pas droit à une belle et nouvelle vie ?

Je suis un citoyen à part entière dans ce pays. Et j’ai le droit de vivre, ici, sans subir aucune persécution quelle que soit la forme qu’elle puisse prendre. Je ne fuirai pas !

Cette réponse est, entre autres, une mise en garde, une sommation publique à Katiana Milfort. Qu’en aucune manière, sous n’importe quelle forme, je n’aimerais voir mon nom s’associer à des actes qui ne cadrent nullement à mes valeurs !

Que faute par elle de récidiver, de telles accusations feront donc l’objet de ce que de droit, sans aucune forme de considération ou d’atténuation particulière.

Afin que nul n’en prétexte ignorance !

Miracson Saint-Val

Port-au-Prince, le 28 septembre 2020

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