Je suis bouleversé. Perplexe. Les questions m’assaillent de toute part, m’enlevant même mon stoïcisme. Je m’inquiète pour mon pays, je m’inquiète pour l’avenir du peuple auquel j’appartiens. J’aurais voulu être optimiste. Répandre de l’énergie positive. Mais pour une fois, je me permets d’accorder une certaine liberté d’expression à ma faiblesse. Peut-être,
Que l’on se penche sur l’histoire récente ou ancienne, le tableau demeure inchangé. Extrême misère de la majorité rurale et paysanne, privilège honteux d’une certaine classe, pullulation d’un grand nombre d’espè
Chers messieurs, vous qui avez déjà la gorge chaude et les gâchettes impatientes, vous êtes pathétiques. Vous qui vous aventurez déjà sur les voies où sont tombés les ancêtres impliqués dans des luttes fratricides, vous êtes nuls. Vous qui pensez pouvoir changer le pays à coup de slogans, vous êtes sots. Vous qui rêvez de prendre le pouvoir pour vous enrichir, vous êtes pitoyables. Vous qui les citez sans les comprendre et demeurez imperméables aux idéaux de Dessalines et de Pétion, vous êtes laids.
Le pays a, plus que jamais, besoin de fils dignes et compétents. De fils ayant déjà accompli leur devoir de connaître leur histoire et d’en déceler les pièges empêchant le pays d’accéder jusqu’ici au progrès. De fils capables de s’élever à la hauteur de ce qu’exprime le mot Quisqueya. De fils qui ne prennent les armes que pour sauver l’honneur de la patrie et qui ne tirent que lorsqu’ils sont sûrs que la potentielle victime ne porte en elle aucun germe citoyen.
Dr Valéry Moise
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