Début juillet 2010, Argentine laissait le Mondial africain la queue entre les jambes, après avoir reçu une de ses plus sévères leçons de football. Avec lui, ses supporters venaient d’essuyer une cinglante défaite 4–0 face à l’Allemagne en quart de final. Quatre ans plus tard, la sélection
Rien n’est moins sûr. La sélection argentine promet d’être, cet été, tout aussi percutante qu’elle l’était en Afrique du Sud, en revanche, sa ligne défensive, autrefois vacillante avec les Heinze, Di Michelis et Burdisso, s’est considérablement affaiblie. En effet, pour protéger leurs buts, les Fantastic Four (
À la vérité, dans cette coupe du monde comme dans la précédente, peu de sélections peuvent s’enorgueillir d’une attaque aussi talentueuse que celle de l’Argentine. Cependant, la meilleure défense a beau être l’attaque dans les livres, cet avantage compétitif ne leur avait pas suffi en 2010 pour nuire à la symphonie allemande. D’ailleurs, l’atout offensif, même avec le meilleur joueur du monde, n’a jamais été une condition suffisante pour remporter la Coupe du monde.
En fait, les pays vainqueurs des plus récentes éditions ont plutôt d’autres dénominateurs communs. Qu’il s’agisse du Brésil de 94 ou de celui de 2002, de la France de 98, de l’Italie de 2006 ou de l’Espagne de 2006, tous avaient au moins une défense solide et un excellent gardien.
Pourtant, ces deux aspects très décisifs au second tour manquent cette année encore à l’équipe argentine. Comme si l’humiliation allemande de 2010 datait d’hier.
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