AYIBOFANMEN UNEFREE WRITING

Ah cette nuit!!!

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Seule dans mon bureau il est midi, je commence à me préparer pour sortir prendre mon lunch… quand je suis tombée sur cet Ayibopost qui m’a mit l’eau à la bouche.

Lunch oublié, je plonge corps et âme dans ma fulgurante lecture… Le type décrit avec une passion acharnée comment il répondrait et rassasierait les désirs de cette jeune femme, qui selon moi en trouverait plus que ce qu’elle espérait. A en croire ce que mes yeux transmettent à mon cerveau qui à son tour, le déferle au tréfonds de mon être ne rêvant que d’être à la place de la demanderesse.

Pendant un instant, je perds la notion du temps et de l’espace. J’ai une main sur la souris pour faire scroller le texte à mon rythme et une autre dans mon corsage. Je ne sens plus la fraicheur que me renvoie  la climatisation, il fait une chaleur intense, c’est du jamais vu ; j’ai un tressaillement incommensurable au niveau du dos. Je perds totalement la notion de la réalité.

 Chaque mot que mes yeux lisent me tourmentait d’avantage.  Je suis arrivé à ce passage : «  je traverserai chaque petite parcelle de ton corps de déesse, de tes lèvres douces vers le long de ton cou, de tes seins doubout jusqu’au creux de tes reins ».  Là je suis totalement submergée.  Je ferme les yeux un instant pour savourer l’intensité de cette suite de phrases incandescentes qui me laissa sans voix ni souffle.  J’entends un son lointain qui me tire de mon état d’ébriété. C’est mon téléphone.  Je ne reconnais pas le numéro et en plus je suis dans mon heure de break.  Appareil mis sur mode avion et je retourne à ma besogne.  Je continue de dévorer ces lignes envoutantes  et je tombe sur le prochain enchainement qui augmentera encore plus mon taux d’adrénaline : « Par les cambrés de tes reins, tu pourras me guider au plus profond de tes entrailles… vite ou doucement, avec rage ou délicatesse mes va-et-vient s’adapteront au rythme de tes râles et de tes gémissements ». Si personne n’entend les miens c’est bien parce que je suis seule dans mon bureau.

N’était-ce la climatisation, je serais en sueur  en ce moment…  J’arrive à la fin de ce doux calvaire intello-sensuel qu’est cet Ayibopost.  Je n’ai jamais vu l’heure s’écouler aussi vite…  je viens de vivre le meilleur moment de ma journée JAHELEMENT.  À présent je n’ai qu’une chose à dire… Shea SI TU N’EN VEUX PAS, MOI JE LE PRENDS.

Mlle Ray !

 

Vous pouvez aussi lire la lettre de Shea et celle de Jahel

La rédaction de Ayibopost

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