Le pays s’effondre. Les gangs multiplient les actes criminels. La population aux abois abandonne régulièrement les zones contrôlées par ces malfrats. Des ONG pointent du doigt une catastrophe, en partie déjà bien présente : près de cinq millions d’Haïtiens sont en situation d’urgence humanitaire.
Au cœur de cette catastrophe sociale qui a jalonné presque l’ensemble du mandat du président Jovenel Moise, l’administration en place — citée dans multiples scandales de corruption — ne jure que par l’organisation d’un referendum pour changer la Constitution. Les experts pointent son illégalité. Une frange importante de la société civile rejette le projet, mené dans une opacité presque totale. La communauté internationale affiche son inquiétude à cause du manque d’inclusion du processus.
Quoi qu’il en soit, Jovenel Moise ne jure que par l’organisation du referendum pour changer la Constitution de 1987. Pourquoi ? Ralph Thomassaint Joseph explique.
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