Premier huitième de finale de ce mondial auriverde, le match couperet qui opposait le Brésil au Chili m’a dérouté. Plusieurs de mes interrogations quémandaient des réponses. Le jeu brésilien
Le décor était planté à Belo Horizonte, la ferveur populaire planait, l’ambiance était électrique. Les aficionados brésiliens donnaient le ton à leurs homologues chiliens dès l’entonnement des hymnes nationaux. La guerre footballistique était déclarée. Mais les chiliens en avaient vu d’autres car ils sont
Dès le coup de sifflet initiant la rencontre, je savais que cette place en quarts allait être âprement disputée. Il n’y avait pas de round d’observation. Les protagonistes ne ménageaient pas leurs efforts. D’un coté, un Brésil poussif sous l’impulsion d’un Neymar volontaire qui se muait sur certaines phases de jeu en véritable accélérateur de particules, essayait de se créer des occasions dangereuses. De l’autre coté, des chiliens impressionnants dans la chasse du ballon, un pressing quasi omniprésent sur le porteur de balle et des signaux clairs qu’ils envoyaient à « Neymar la pépite ». À chaque prise de balle, il était littéralement assailli par deux ou trois chiliens qui eux se faisaient un devoir de taper, tacler, la prunelle de 200 millions de Brésiliens.
Le compteur a été débloqué pour la nation jaune et or sur phase arrêtée et un auto but chilien. N’en déplaise à David Luiz qui pensait marquer son premier but sous la vareuse nationale. Le plus dur était à venir. Comment ce Bré
Et comme il faut un gagnant, la loterie des tirs au but s’imposa dès lors. Julio Cesar longtemps décrié pour sa fébrilité évidente lors de ses prises de balle sortit le grand jeu et détourna deux tirs au but chiliens. On pensait que Le Chili avait dit son dernier mot mais Hulk et Willian les ont remis dans le coup avec leurs tirs au but ratés. Neymar transformait le cinquième tir au but du Brésil leur donnant l’avantage trois à deux. Ce point d’avance se transformait en point victorieux quand le dernier tireur chilien tira sur le montant de Julio César qui pendant ces temps difficiles pour les jaune et or a été impérial.
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