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Widlore Mérancourt, Lauréat du prix du jeune journaliste de l’OIF

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Notre éditeur, bloggeur et membre de la famille Ayibopost, Widlore Merancourt, est le gagnant de la deuxième édition du “Prix du jeune journaliste en Haïti » (presse écrite) institué par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il succède à notre responsable multimédia et bloggeur, Ralph Thomassaint Joseph qui était le lauréat en 2015. Pour cette année 2016, l’OIF avait proposé le thème de la solidarité aux participants. Le papier de Widlore, « Association des paysans de Vallue : un modèle de solidarité à valoriser », souligne l’importance du modèle de solidarité basé sur la production, l’entraide et l’éducation dans le monde rural haïtien. Environ une cinquantaine de jeunes journalistes ont participé à ce concours de valorisation du travail journalistique bien fait. La remise du prix s’est tenue le jeudi 22 septembre au local de la Fokal.

Widlore est  journaliste depuis tantôt 5 ans. Fils de la révolution du blogging, il a fait ses premier pas dans la presse écrite via un blog personnel. Il rejoint ensuite la plateforme Mondoblog de RFI (Radio France Internationale). Par la qualité de ses textes sur cette plateforme il bénéficie d’une formation intensive de RFI et Mondoblog sur le blogging à Dakar au Sénégal. En 2014, Widlore est l’un des premiers blogueurs de la plateforme participative, Ayibopost. La finesse de sa plume et la rigueur de ses réflexions surprennent agréablement. Alors, dès juin 2015, il est invité à faire partie de l’équipe d’Ayibopost comme éditeur. Parallèlement, Widlore a animé une émission de débat politique à succès sur Télé Caramel aux Cayes de 2013 à 2015. En août 2016 il rejoint Loop Haïti en tant que journaliste. Il réalise tout cela sans interrompre ses études en droit qu’il achève en 2016 à l’UPSAC (Université Publique du Sud des Cayes).

Ancrage haïtien et ouverture sur le monde

Widlore fait partie de ceux qui comprennent que le monde est littéralement à quelques clics d’eux. L’internet est rapidement devenu le principal outil de son cheminement journalistique, intellectuel et tout simplement humain. Entre navigation en plein milieu de la nuit et téléchargement de livres et revues, par une insatiable curiosité il s’est forgé en fin observateur du monde. Ainsi Widlore peut discuter des heures sur l’importance de l’adoption d’un journalisme explicatif à la Vox dans un pays comme Haïti, tout comme il peut débattre des heures sur les théories du journalisme responsable d’Edwy Plenel. Selon lui le journalisme doit informer mais il reste aussi convaincu qu’il peut aider à peaufiner la pensée et la réflexion.

Au-delà du journalisme et des medias, Widlore s’intéresse à la philosophie et au débat des idées. Les argumentations complexes de Luc Ferry et Michel Onfray le fascinent autant que la simplicité de l’explication d’un fait astronomique de Neil deGrasse Tyson.  Fidèle fils de la ville de Jérémie, Widlore, souvent contre sa volonté, est porté par ses gènes grandanselais à polir et repolir son écriture. Il recherche constamment la parfaite musicalité pour accompagner sa plume et sa pensée.

Adepte du journalisme utile

Ce n’est pas le hasard qui a amené Widlore à écrire ce texte sur L’Association des Paysans de Vallue. Pour ne pas tomber dans les clichés ou les formes de solidarité à sensation, il a passé des heures à discuter avec des amis et collègues sur la forme de solidarité à appliquer en Haïti pour espérer un impact durable. Une solidarité citoyenne qui rendait aux bénéficiaires leur dignité. Autonomie individuelle par l’action collective, voilà ce que recherchait Widlore. Il  l’a trouvé à Vallue, dans la vie rurale de Petit-Goâve. L’objectif de Widlore est de mettre sous les feux des projecteurs ce genre d’initiative capable d’engendrer des dynamiques sociétales positives. Son intérêt pour l’agriculture et la vie associative ne le concernent que par leur apport au vivre-ensemble harmonieux. Il a donc vu et compris l’impact de l’Association des Paysans de Vallue dans cette communauté.

Alors, surgit un drame positif, objet des préoccupations du lauréat 2016 de l’OIF : comment répliquer Vallue à l’infini en Haïti ?

De son côté, l’équipe éditoriale d’Ayibopost, veut aller plus loin que des louanges et éloges, et demander à notre cher Widlore : A quand le prochain prix ?

La rédaction de Ayibopost

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