Je sais, tu m’en veux encore.
Ton silence se fait pesant,
Tu ne me repousses pourtant pas
Lorsque je pose ma tête timidement sur ton torse.
J’ai peur de soutenir ton regard,
Ton air détaché m’intimide.
Pourtant nos joues, nos lèvres se frôlent
Involontairement ou volontairement …
Et puis nos doigts s’entrelacent inconsciemment,
Nos têtes se rapprochent maladroitement.
Hésitantes, tes lèvres s’accrochent aux miennes
Une, deux, trois fois, c’est voulu, c’est tout doux…
Ton étreinte se resserre
Et je sens mon cœur exploser littéralement.
Et puis tu me caresses, ton souffle court à mon cou
Ingenieusement, tu incendies tous mes sens !
L’envie de moi défie ta colère apaisée
Et moi dans tout ça, je ne sais plus à quel saint me vouer.
L’émotion atteint son summum quand tes yeux rencontrent les miens.
Je m’abandonne langoureusement, secrètement triomphante…
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