Le crédit bancaire peut être défini comme la mise à disposition par la banque d’une somme d’argent, contre engagement de remboursement avec intérêts. Parce qu’il permet aux agents économiques de se procurer les fonds dont ils ne disposent pas, il a une fonction essentielle dans l’économie. Cependant, la banque doit avoir la certitude d’être remboursée. D’où la nécessité des garanties.
Les jeunes haïtiens foisonnent d’idées. À l’Université, lors des séminaires sur l’entrepreneuriat, toujours ils prouvent leur capacité à innover et à offrir des propositions d’entreprises susceptibles de créer des emplois et de résoudre des problèmes urgents auxquels fait face le pays. Cependant, la plupart d’entre eux sont sans capital. Et sans argent, sans un système bancaire acceptant de miser sur leur fougue, les meilleurs projets resteront au stade de concept.
Ces jeunes qui déjà n’ont pas une forte surface financière sont en butte à l’exigence de garantie que leur fait les banques haïtiennes explique Audrey Sam dans un entretien avec Ayibopost lors du Sommet international sur la Finance. À l’étranger, la conseillère en placement du groupe PROFIN avance que ce ne sont pas les banques qui traditionnellement financent les jeunes entrepreneurs. Des institutions variées dédiées au capital risque notamment des banques d’investissements comme le FDI (Fonds de développement industriel) en font leurs spécialités.
Audrey Sam formule le vœu que plus d’institutions en Haïti se lancent dans le capital risque afin de pouvoir financer les jeunes. Avec les fonds propres qu’elles ont, les banques sont par ailleurs capables de devenir des capital-risqueurs et d’investir dans des projets porteurs qui vont aider au développement économique du pays.
Plus de détails sur les écueils rencontrés par les jeunes dans leur quête de crédit et les alternatives disponibles dans la vidéo ci-dessus.
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