La ville de Port-au-Prince et ses environs connaissent un moment de mutation urbaine qui inquiète plus d’un. De tous les problèmes pressants auxquels font face les habitants de cette ville, il y en a qui sont relegués au second rang dans le quotidien des port-au-princiens. Les grandes questions de l’urbanisme et du bien-être collectif sont totalement absentes dans nos discussions de société.
En février 2016, la compagnie britannique en ressources humaines, Mercer, a sorti son rapport annuel sur la qualité de vie dans 230 villes du monde et Port-au-Prince arrive à la 227e place de ce classement. Parmi les nombreux problèmes qui rendent la capitale haïtienne invivable, le problème du transport est évident. Marcher dans cette ville est une horreur. L’accès libre au trottoir, quand il y en a, est impossible. Les mairies de Port-au-Prince et des villes environnantes semblent n’avoir aucun intérêt à combattre cette plaie.
Le photojournaliste Georges Harry Rouzier propose ce reportage sur la problématique autour de l’utilisation anarchique du trottoir à Port-au-Prince.
Photoreportage de Georges Harry Rouzier/Challenges Magazine
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