Dans la matinée du 13 avril 2015 il est mort à Montevideo, victime d’un cancer du poumon à l’âge de 74 ans. L’Uruguayen Eduardo Galeano, icône de la gauche
Mon humble hommage à l’écrivain des
Eduardo Galeano restera dans l’histoire de la littérature grâce à ses livres, mais l’écrivain n’a jamais négligé sa facette politique et de penseur de la gauche
Le 7 avril dernier, Galeano a ajouté sa signature à un manifeste contre le décret des É
On doit aussi reconnaître l’incroyable sens de l’autocritique de l’écrivain. Malgré les éloges de partout, il a
#EduardoGaleano esprit rebelle savant des mystères de cette Amérique latine amérindienne métisse et noire, aun canta a la luna y al sol ChT
— Christiane Taubira (@ChTaubira) April 13, 2015
Après avoir perdu Carlos Fuentes en 2012, Elena Poniatowska en 2013, Gabriel Garcia Marquez en 2014, la littérature
Haïti, ce pays qui continue à expier son pêché de dignité.
N’importe quelle encyclopédie te dira que le premier pays d’Amérique devenu indépendant c’étaient les
D’après Thomas Jefferson [troisième président des É
Le passage de la frontière entre la République Dominicaine et Haïti est surnommé ‘malpas’ « la mauvaise passe ». S’
L’occupation, qui dure depuis sept ans, coûte aux Nations Unies plus de 800 millions de dollars par an. Si ces sommes allaient à la coopération technique et à la solidarité sociale, ce serait une bonne impulsion pour l’énergie créatrice d’Haïti. Haïti se sauverait ainsi de ses sauveurs armés qui ont une certaine tendance à violer, tuer et propager des maladies mortelles. Haïti n’a pas besoin qu’on vienne multiplier ses calamités. Elle n’a pas besoin non plus de la charité. Comme le dit un vieux proverbe africain, la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit. Elle a besoin de solidarité, de médecins, d’écoles, d’hôpitaux, d’une véritable collaboration qui lui permettre de retrouver la souveraineté alimentaire assassinée par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et autres philanthropes. Cette solidarité est notre gratitude, de nous,
[¹ Eduardo Galeano, Haïti, ce pays qui continue à expier son pêché de dignité]
Je salue la mémoire de ce géant, au nom de ceux qui luttent aujourd’hui et d’autres qui ont lutté hier pour nous épargner du joug de la domination, de la servitude et du bourbier de l’esclavage, dès la création de ce modeste et pauvre petit pays. De ceux qui se battaient et qui continuent à se battre contre les injustices de ce monde cruel. Au nom de ceux qui ont osé brandir l’oriflamme de la Liberté, de l’Égalité (la vraie en droit) et de la Fraternité. Bon voyage à Galeano. Gloire à sa plume et à son esprit glorieux. Que sa belle âme puisse reposer en paix!
Hugo Chavez offrant « Les veines ouverte de l’Amérique Latine » de Eduardo Galeano à Barack Obama
Thélyson Orélien
¹ Extait d’un texte d’Eduardo Galeano paru dans dans Brecha, Montevideo, le 5 janvier 2012. Mis en ligne le 18 mars 2012 sous le titre: «Cette insolence nègre qui continue de contrarier les âmes blanches».- Publié surParole En Archipel le 16 septembre 2014 sous le titre: «Haïti, ce pays qui continue à expier son pêché de dignité».
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