En janvier, Haïti s’est réveillé avec un chapelet de problèmes long comme le bras : parlement dysfonctionnel, inflation galopante, près de cinq millions d’haïtiens en situation d’urgence humanitaire, une corruption endémique, des bandits qui contrôlent des zones entières, des viols à répétition et le kidnapping, grand revenant qui parcourt les rues de Port-au-Prince et prend ses victimes, « toupatou », en haut comme en bas…
Dans ce contexte, la réponse étatique est des plus « intéressante ». Entre un président dont l’administration reste épinglée, notamment par l’ONU, dans le massacre d’innocents, et qui explique que des gens « augmentent le volume de l’insécurité » et un secrétaire général du Conseil des ministres qui affirme savoir qui a distribué des armes aux bandits, l’on se demande pourquoi les gangs sont encore ceux qui dictent la loi dans ce pays.
D’où viennent les armes sophistiquées distribuées dans les quartiers défavorisés ? Pourquoi des pans entiers du pays se trouvent-ils sous l’obédience d’hommes armés qui terrorisent la population ? Dans cet Anriyan, le premier de l’année 2020, Gaëlle parle de tout. Mais surtout de la dernière trouvaille du pouvoir pour contrecarrer l’insécurité ! Regardez et partagez.
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