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Anriyan | La corruption « Atè Plat » que nous aimons tous

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Elle est aussi naturelle qu’un gouyad devant un rara ; elle est « réflexe » au même titre qu’un « tchuips » après l’offre d’une fritay sans pikliz ; elle est automatique comme les coups de feu après un but du brésil… Elle, la corruption, est devenue culturelle à ce moment M de notre histoire. Historiens et sociologues sont encore en désaccord sur le timing du fait insolite de l’acceptation généralisée de la corruption dans notre pays.

Dans cet Anriyan, Mme Bien-Aimé nage dans des eaux qu’elle connaît bien, la corruption des petites gens, celle qui se fait devant les locaux de la DGI, et non dans les offices du directeur général. Cette corruption, moins sophistiquée que celle des « appels d’offres », requiert tout de même un savoir-faire sûr. Elle se fait pour assurer sa place du marché publique en toute désinvolture ; c’est le, à la limite du sensuel, glissement des mille gourdes dans la paume de l’agent de la PNH pour ses Prestiges du weekend.

Gaëlle parle dans cet Anriyan de cette corruption « atè plat » si poétique ! En tout les cas, elle le devient quand on s’y habitue.

La rédaction de Ayibopost

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