Il était une fois, un président normal, d’un pays normal, en tournée normale dans une zone banale : la Caraïbe. Si bien sûr par banal, vous entendez, entre autres, des antillais à séduire pour les présidentielles de 2017, auparavant livrés à eux mêmes pendant tout le début de son quinquennat. Ou encore, des débouchés économiques à anticiper avec l’ouverture d’un pays hier honni, mais aujourd’hui convoité pour sa technologie médicale, et ses entrailles quelque peu vierges des bottes destructrices du capitalisme de marché.
Ce président s’est livré dans la région à un exercice des plus rentables pour sa situation : proférer des palabres politiciennes. Sa parole, non contrôlée, inconséquente, déconnectée de ses intentions donc somme toute politique, lui a valu de s’aventurer,
Que c’est grand! Enfin, ils ont reconnu l’inhumanité de la dette de l’indépendance
Cependant, pour un pays ayant pendant des décennies refusé de passer de la responsabilité morale à son corollaire naturel, la responsabilité pécuniaire, une telle déclaration était incompréhensible! Car, pour eux, il suffit d’appeler un crime par son nom pour l’effacer. La reconnaissance d’une obligation la règle, POINT.
Or, combien de fois n’
Cela dit, quand un président normal rencontre un autre qui revendique son anormalité, la symbiose ne peut-être que parfaite. Deux pôles contraires s’attirent! Le premier se confond en promesses douteuses pour excuser sa bourde, l’autre, évidemment, crache sur ses compatriotes et les intérêts de son pays. Le tableau est magnifique. Il n’y manque que la décence, l’honneur et le sens de l’histoire.
S’il fallait retenir une morale de ce récit, ce serait une simple introduction à la géopolitique contemporaine: il n’y a que les rapports de force qui priment dans les relations interétatiques! Et souvent, le plus fort n’est pas forcément le mâle qui a le torse le plus bombé. Ce n’est pas l’escalier sur lequel le président normal a chuté qui dira le contraire !
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