Un des produits importés du pays voisin est toxique pour les humains et les animaux
Les fleurs accompagnent toutes les cérémonies : anniversaires, mariages, enterrements, diners galants, etc. Ce commerce part de la République dominicaine où sont achetées les plants, mais aussi la mousse florale qui permet de conserver les fleurs et ralentir leur décrépitude.
La mousse – vendue 5 750 gourdes la caisse, selon Plaisir Flerel, un fleuriste de Lalue – est non biodégradable, non recyclable et toxique pour les humains et les animaux. Elle contribue à la crise du plastique et de la pollution.
Rose, chrysanthème, tournesol…la grande majorité des fleurs naturelles vendues à Port-au-Prince est cultivée à Kenscoff. Il faut compter parfois entre 750 gourdes et 1500 gourdes pour les bouquets les plus simples.
Marché
À l’avenue John Brown, à la place Saint-Pierre et aux abords de l’église Sainte-Anne, les étals des marchands de fleurs sont visibles. Quelle que soit l’occasion, ces artisans du beau vous fourniront la fleur qu’il faut. Si Kenscoff demeure un lieu de production, Pétion-Ville semble représenter une plaque tournante de commercialisation.
Cérémonie
Expertise
Le métier demande un savoir-faire pointu. La mousse florale importée de la République dominicaine représente un allié clé des marchands, soucieux de conserver les plantes fragiles pendant un temps relativement long. Cependant, des alternatives plus ecofriendly comme l’argile, la mousse compacte ou les billes existent pour pallier les dégâts potentiels de la mousse florale sur l’environnement.
Crazie’s Arrangements By Kettie est peut-être la boutique de fleurs la plus connue de la commune de Pétion-Ville. Cet espace fabrique et vend des fleurs naturelles pour toute occasions. Ses compositions florales sont soignées et assorties de chocolats, de vins, etc. En fin d’année, la vente explose.
La plupart des fleurs utilisées viennent directement de Saint-Domingue. Il faut débourser au moins une centaine de dollars américains pour un bouquet chez Kettie.
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