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Le Brésil, l’arbre dans la forêt !!

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Le compte à rebours a commencé, nous sommes prêts à regarder la coupe du monde, admirer nos gladiateurs de ce siècle se battent sans merci pour obtenir le saint Graal, le calice d’or qui hante les esprits de tout joueur de football (même si certains ne devraient pas y penser à mon sens!!!) Je viens de zlataner, je crois!

Ici et là, les « batteries d’inverter » sont prêtes, les « baz de neg anwo, neg anba » sont sur les startings blocks. Les bars vont pulluler, grouiller de monde. La fièvre est palpable (je ne parle pas bien sûr du chikungunya national) mais le Brésil peine à finaliser les préparatifs. Je ressens un « vif désespoir » des tifosis brésiliens, tiraillés entre la chance d’organiser la plus grande compétition planétaire et le fait de sauver la vie du simple carioca dans les favelas.

Entre nous, ils avaient largement le temps de préparer cet événement, mais ils n’ont pas su se sortir des sentiers battus, ils n’ont pas su se forger un nom en matière organisationnelle. Certains s’exclameront: « Mieux vaut tard que jamais ». Mais, à mon sens, le retard se fait encore attendre!! A des poussières de jours du coup d’envoi, certains stades sont encore en phase de « finition ». Le Brésil expérimente notre « naje pou soti », notre « pito nou lèd nou la », labels locaux depuis déjà quelques décennies.

Entre interrogations et interlocutions, nous nous perdons, « mwen bwè pwa ». Je pense que la purée, nous la buvons tous. Enfin, pas tant que ça!!! Le Brésil est qualifié de pays émergent, de nouvelle puissance sur l’échiquier mondial. Ce jeu d’échec où nous avons en maintes fois, vu Poutine, Obama, Bush et Co se neutraliser, s’assister, se câliner, se quereller. Le Brésil en fait maintenant partie, ils affirment! C’est un nouveau pion que l’on déplace à son aise et l’un des premiers à être sacrifié à l’autel du « bien planétaire ».

Ce pays qui fait tant rêver est en proie à une implosion sociale. Une pauvreté cachée/exhibée par un luxe affriolant, quelques fois dérangeant. Le Brésil organise un événement en lequel la majeure partie de sa population n’y croit pas. Cette population est bien sûr amoureuse du ballon rond mais le ventre prime. Lorsque la faim opprime même le football peut  être crime.

Marx qualifiait la religion de l’opium du peuple. Les temps ont bien changé ou pas trop, en fait. Depuis, on a ajouté à cette drogue un petit frère presque aussi populaire que son ainé. Ce petit frère sera distribué et administrée par 32 pays à forte dose pendant 30 jours. Qui sommes-nous pour nous y opposer, pour ne pas en faire?

Allez Samba Sambaaaaaa!! Que ce mois soit béni par les dieux passés et qu’il puisse permettre la découverte de quelques nouveaux talents que l’on placera comme des saintes reliques au panthéon des grands joueurs du ballon rond! Mais sachons que, finalement, l’aura de cette coupe sera toujours entachée du manque de réalisme des dirigeants qui n’avaient pas pris en compte toute la dimension de cette messe quadriennale.

feu, le temps de cet événement! Toute la misère de ce peuple va être mis en veilleuse pendant cette période. On devrait dès lors organiser 12 coupes du monde par an. nous pas pour ne pas en faire?

Et Dieu dit que le football soit: et le football fut.

Bon Mondial
Bonnnnnnn Boouuuuuuuuuuullllllllllll!!! WI FOOT

Emmanuel Vilfort

Amoureux de sport et de foot en particulier , l'écriture constitue pour moi un exutoire et un incroyable moyen de partage.

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