Perdu dans les tumultueux méandres de ma vie
Acculé entre feu et cendres
Pris entre l’océan des attentes et le flot continu de déception
Je vogue sur place
Je ressens ce spleen viscéral, quasi animal,
Qui habite les grands mégalomanes avides de tout et que rien ne vide.
Esprit fétide, ombre morbide
Caressant la peau de mes pensées
Je te somme d’aller hanter mon alter-égo
Je le laisserai volontiers mourir, basculer allègrement vers sa mort.
Cette vie n’est qu’un tourbillon de miasmes et d’agitation
Mon cœur bouillant jadis, ne bat plus
Il subit, il gémit, il jouit ….
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