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Allemagne taille Patron. Weltmeister !

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La Coupe du monde 2014 jouée au Brésil fut spectaculaire. Une belle fête pour la planète foot. 171 buts inscrits. Des résultats improbables. Des équipes incroyables. Des stades pleins et en liesse. Shakira, Santana et notre Wyclef ont fait vibrer le Maracana.

Et, au final, un très beau Champion : l’Allemagne, l’équipe la plus régulière et la plus performante dans l’histoire de la Coupe du Monde. Un titre mérité et brillamment acquis sur la terre du Jogo Bonito.

Les Allemands n’ont jamais douté de cette ultime consécration au point d’être perçus comme des arrogants, après l’humiliante claque infligée à la Seleçao. Gary Lineker disait à juste titre « À la fin c’est l’Allemagne qui gagne ». Quelle histoire, quel magnifique parcours ! Rappelons-le, la Manschafft compte 17 quarts de finale, 13 demies finale, 8 finales et 4 titres pour 18 participations. C’est également l’équipe ayant joué le plus de matches et inscrit le plus de buts dans l’histoire de la Coupe du Monde.

La victoire allemande est celle du beau jeu et celle d’un collectif en place depuis 2006. L’Allemagne a persévéré dans son style de jeu. Ils y ont cru et se sont battus jusqu’au bout. Les aficionados du jeu de possession, des une-deux, des combinaisons folles, du football chatoyant peuvent se sentir soulagés. La Manschafft nous a rassurés. Le Tiki Taka et le Jogo Bonito ne sont pas morts. Ils doivent tout simplement évoluer. L’Allemagne a montré la voie en y apportant plus de verticalité, de profondeur, de précision et surtout d’efficacité en attaque. L’Espagne sait ce qu’il lui reste à faire pour retourner au sommet. Quant au Brésil, c’est une douloureuse piqure de rappel : il lui faut revenir à ses racines.

On doit aussi souligner le beau parcours de l’Argentine. Combattifs, hargneux, roublards, ils auraient pu créer la sensation, n’était-ce la maladresse d’Higuain, de Messi et de Palacio. Les fans Argentins peuvent être fiers de leur équipe, laquelle a montré des vertus défensives insoupçonnées quand tout le monde attendait de voir les fulgurances des 4 fantastiques.

Le courage et le leadership de Masherano n’ont pas suffi. À l’Argentine, il manquait cruellement un joueur  au milieu capable de faire la transition avec l’attaque pour réguler le tempo. Une sorte de Kroos, de Sneijder, de Xavi ou de Pirlo. Messi ne doit pas jouer aussi bas. Il ne pourra jamais peser sur le sort des matches de cette position étant. Le trophée contesté de meilleur joueur du mondial qu’il a obtenu n’atténuera pas cette vérité. Pour avoir manqué son rendez-vous avec l’histoire, Messi sera à jamais le numéro deux derrière Maradona dans le cœur des Argentins.

La Hollande a surpris tout le monde. Luis Van Gaal a transfiguré un collectif très jeune et inexpérimenté. Solides, directs et efficaces, ils sont à suivre pour le prochain Euro. Robben a éclaboussé le tournoi de son talent. Il a été la star la plus régulière, la plus constante et la plus performante.

Parmi les autres satisfactions individuelles, mentionnons : James Rodriguez, Muller, Kroos, Vlaar, Rojo, Neymar, Kaylor Navas, Tim Howard, et Neuer.

Le Costa Rica, l’Algérie, la France, le Mexique, le Chili, la Colombie ont épicé ce Mondial. De belles promesses, de belles satisfactions. Des équipes sympathiques, joueuses et généreuses qui auraient pu bénéficier d’un sort plus heureux.

Le Brésil à l’instar de l’Italie, de l’Angleterre, et de l’Espagne sont les bides du tournoi. Particulièrement, l’équipe hôte que beaucoup d’experts voyaient, avant le coup d’envoi, comme finaliste. Ils sont passés à côté de leur mondial. Ce qui devait être une fête nationale a tourné à la catastrophe et à l’humiliation face à l’Allemane. Pire que le Maracanazo, le Mineirazo a dévoilé toutes les failles d’une équipe qui n’a pas su gérer ses émotions et qui n’a pas pu affronter la pression populaire ni pallier à l’absence de Neymar. Scolari s’est empiété dans ses choix douteux. Trop têtu, il a précipité la chute de son équipe et de ses protégés comme Fred, Hulk, Paulinho. Un cauchemar qui va occuper les esprits brésiliens pendant très longtemps. Avec 14 buts encaissés dont 12 dans la phase éliminatoire, la défense brésilienne a singulièrement coulé.

Et pendant ce temps-là, la bière coulera à flot à Munich, à Dortmund comme à Berlin !

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